“Angell bike c’est un peu le vélo du futur”. C’est ainsi que François, responsable commercial chez Angell Bike m’a présenté son bébé. Détecteur de chute, clignotants, alarme connectée, batterie à mémoire d’utilisateurs, le vélo électrique Angell Bike est bourré de gadgets. Mais derrière cet aspect ludique, une réelle qualité du produit, et un engagement éco-responsable : les vélos Angell sont à 70% produits en France.
Bref, tout ce qu’il fallait pour nous séduire chez Le Kaba. J’ai donc décidé de tester pour vous ce “vélo du futur”.
11h30. Dans le 8ème arrondissement de Paris, à deux pas de l’avenue Montaigne et entre Dior et Barbara Bui, le siège de Angell Bike. Ou du moins, le siège du fond d’investissement de Marc Simoncini. Le fondateur de Meetic a lancé en novembre 2019 son modèle de “vélo intelligent”, qu’il qualifie de “Tesla à deux roues”. Et c’est François, responsable commercial chez Angell Bike qui m’accueille, le bolide à la main.
Poids plume et design léché
Cadre épuré en aluminium noir mat, écran tactile discrètement intégré au guidon, pneus noirs liserés de blanc, le design est simple et efficace. “Le côté esthétique du vélo, c’est surtout grâce au cadre : il n’y a aucune soudure parce qu’il est thermocollé” m’explique François. “C’est une technique normalement utilisée pour les vélos de course, qui permet d’avoir un cadre beaucoup plus léger et d’utiliser un aluminium trois fois plus fin”, ajoute-t-il. Et oui, un des atouts majeurs du vélo électrique Angell est son poids plume : seulement 14 kilos, contre 25kg environ pour les autres VAE du marché. Et ça se ressent : une fois en selle, j’ai même réussi à utiliser le vélo sans aucune assistance électrique, ce qui n’est pas si facile avec un VAE classique ! Autre atout majeur du cadre : comme 70% du vélo, il est fabriqué en France. Plus précisément, le vélo est assemblé à Dijon, le cadre est fabriqué à Vitrolles, le rayonnage au Portugal, mais la batterie Samsung vient de Corée et les freins des Etats-Unis.
“Le vélo le plus sûr au monde”
Malgré un design en apparence assez simple, le vélo Angell est équipé de nombreux gadgets. Le but ? “En faire le vélo le plus sûr au monde”, m’explique François. “Sûr” d’abord, côté sécurité routière : le vélo électrique Angell est notamment équipé de clignotants. Grâce aux deux petits boutons sur la poignée gauche, plus besoin de mettre mon équilibre en péril en tendant le bras. On peut rouler tranquille et communiquer avec les autres usagers.
“Vélo sûr”, aussi grâce à un système d’alarme connectée au téléphone. François fait le test sous mes yeux : il verrouille le vélo grâce à l’écran tactile, puis le bouge sans avoir fait le code de déverrouillage. Immédiatement, une alarme retentit, comme sur les voitures.
Pour l’éteindre, François compose le code de déverrouillage du vélo, et me montre fièrement que, sur son téléphone, il vient de recevoir un sms d’alerte : “Quelqu’un est en train d’essayer de voler votre vélo”. Un système d’antivol très rassurant, auquel s’ajoute le GPS intégré, pour tracer le vélo “pendant encore deux semaines après l’arrêt de sa batterie”, précise François.
Voler à vélo
Une fois les présentations faites, il est temps de chevaucher la bête. L’assise est très penchée, très sportive, pas toujours confortable, mais François me rassure : “c’est ce qui est meilleur pour le dos !”. Je ne suis pas convaincue à 100%, mais tout dépend peut-être des habitudes de chacun.
Dernier détail à régler avant le départ : fixer mon tote bag - accessoire somme toute très répandu - sur le panier avant. Pas si simple ! Le “panier”, fort de son design, n’en est pas vraiment un … Il s’agit plutôt d’une planche en bois aux extrémités incurvées. Sentant que mon sac risque de me fausser compagnie au premier virage, et ce malgré les élastiques qui le maintiennent, je passe les anses par les poignées.
Le tour est joué mais je vois là une piste d’amélioration pour la prochaine version (Marc, si tu nous écoutes… ;-)
Casque sur la tête et masque sur le nez, je me lance … et je décolle ! Avec le mode “Fast” activé, l’assistance électrique est immédiate et le démarrage est super rapide. Dès les premiers mètres, je prends plaisir à conduire : je me sens légère, je file sans faire d’effort. “On a l’impression de voler n’est-ce pas ? “, s’enquiert François. Presque ! Du moins, je sens que je pourrais parcourir de grandes distances sans fatiguer. En redescendant sur le mode “Eco”, où le moteur est moins actif, la conduite demande un peu plus d’effort, mais ce n’est pas désagréable. Comme, pour vous proposer une expérience vraiment complète, je ne renonce devant rien, je tente le mode “Free” pour les derniers mètres. Je suis “libérée”, certes, de l’assistance électrique, mais pas de l’effort physique !
Quel budget pour ce vélo électrique ?
Le design, les nouvelles fonctionnalités et l’attirail sécuritaire ont évidemment un prix, et celui d’Angell Bike s’élève à 2860 euros. Mais, comme tous les vélos électriques, il est éligible à de nombreuses subventions : vous pourrez économiser jusqu’à 600 euros ! Cela dit, c’est un des prix hauts du marché : l’entrée de gamme pour un vélo électrique est à 700 euros, mais le prix moyen d’un VAE tourne autour de 2000 euros. Pour découvrir davantage de modèles, à tous les prix, rendez-vous sur notre comparatif des vélos électriques.
Bilan de notre test : on valide le vélo Angell.
C’est un beau produit, à la fabrication éco-responsable, agréable à conduire et dont les gadgets ne sont pas inutiles. Seuls bémols : l’assise un peu trop “sportive”, le “panier” peu pratique et le prix élevé (2700 euros).
Consultez notre liste des subventions dont vous pouvez bénéficier à l’achat d’un vélo électrique.
Et si vous n’êtes pas convaincus par le vélo Angell, ou que vous cherchez un vélo à plus petit budget, allez faire un tour sur notre comparatif des vélos électriques reconditionnés.