Comprendre - Vélo électrique : quel modèle choisir ?
La plupart des grandes agglomérations en ont fait l’un de leurs défis prioritaires : le développement des mobilités douces et la réduction de la circulation automobile. Objectif : réduire la pollution et garantir à tous une meilleure “qualité de l’air” ! Pour convaincre les usagers de laisser leur voiture au garage, elles déploient tout un arsenal de politiques incitatives pour passer aux mobilités douces : marche à pied, vélo, trottinette et vélo électrique. Et ce dernier tire clairement son épingle du jeu. En 2019, près de 390 000 vélos à assistance électrique (VAE) ont été vendus, soit 25 fois plus qu’en 2008. Et pour cause : il permet de faire de longs trajets sans se fatiguer… ni transpirer.
Pourquoi acheter un vélo électrique ?
D’abord, pour protéger l’environnement. Les déplacements en voiture, moto ou scooter émettent près de la moitié des gaz à effet de serre et particules fines qu’on attribue aux transports. Avec un vélo électrique, plus de particules fines ! Car le moteur du VAE est alimenté par une batterie électrique : il est donc moins polluant lors de son utilisation. D’après une étude de Traace, outil de mesure de l’impact carbone, avec 9g de CO2/km, un vélo électrique émet environ 10 fois moins que le bus, et 30 fois moins que la voiture pour le même trajet (l’étude détaillée pour comprendre l’impact réel du vélo électrique).
Le vélo électrique est aussi une bonne nouvelle pour votre santé, puisque il vous faudra pédaler. Et oui… le vélo ne roule pas tout seul. Il faut “se lancer” et pédaler tout au long du trajet, avec plus ou moins d’intensité selon le niveau d’assistance choisi.
Un vélo vraiment écolo, ça existe ?
Si le fonctionnement d’un VAE est non polluant (le moteur est alimenté par de l'énergie électrique), il ne s’agit pas d’un véhicule zéro déchet pour autant. En cause : son processus de fabrication ! Il existe plusieurs types de batteries, mais la plus répandue aujourd’hui est la batterie au lithium (moins polluante et plus performante que celle au plomb). Le lithium est cependant un matériau non-recyclable, qui plus est souvent produit à l’étranger. On peut donc privilégier des productions sinon, françaises, au moins européennes, et surtout faire recycler sa batterie ! Tous nos conseils dans la FAQ. Recharger la batterie consomme également de l’énergie, bien qu’elle soit électrique. Mais vous pouvez toujours la brancher à une alimentation par panneaux solaires, énergie éolienne ou toute autre énergie verte ! Alors, prêt à pédaler ?
Un VAE a un prix élevé : 1 500€ à 2 000€ en moyenne. Mais il existe des modèles accessibles dès 700€. Vous pouvez aussi bénéficier de subventions de la part de votre municipalité, votre région, voire votre employeur.
Autre point noir : il est nettement plus lourd qu’un vélo classique ce qui le rend un peu plus difficile à manoeuvrer.
Vous réduirez la pollution atmosphérique, mais aussi sonore et visuelle. Voilà qui en vaut la peine ! Vous prendrez également soin de votre santé. Le VAE, comme son nom l’indique, est une aide au pédalage : vos jambes resteront fuselées car il faudra toujours pédaler ! Enfin, les cyclistes réguliers le disent tous : rouler en vélo donne un sentiment de liberté et permet de découvrir la vi(ll)e autrement.
- Selon l’Observatoire du Cycle.
- Selon Santé Publique France.