Comprendre - Couches lavables pour bébé zéro déchet : comment les choisir ?
Chaque année, en France, environ 3,5 milliards de couches sont jetées, soit 351.000 tonnes de déchets. Et oui, un enfant utilise 6 à 8 couches par jour, soit 6000 sur toute sa vie de bébé… Des chiffres faramineux ! Heureusement, il existe des solutions pour faire baisser ce volume de déchets : les couches lavables. Stop aux idées reçues ! Les couches lavables, ce n’est pas si compliqué à utiliser ! Le Kaba vous explique pourquoi c’est écolo, comment les choisir et les utiliser pour que vous n’ayez plus qu’à les glisser entre deux biberons dans votre valise pour la maternité.
Les couches lavables, est-ce vraiment si sale ?
Vous êtes un peu rebuté par la corvée du “lavage de couche”, certes peu avenante ? N’ayez crainte, il est possible, et même conseillé, de déposer sur le lange un voile protecteur qui récupère les selles. Vous pouvez opter pour un modèle en cellulose biodégradable, à jeter après au compost si vous en avez un. Ou pour une version zéro-déchet, en polaire lavable, qu’il suffira de laver à la main après chaque utilisation, ou à la machine si le voile est juste mouillé. La couche lavable n’est donc pas forcément plus “sale” qu’une couche jetable, surtout pour la planète ! Mais aussi pour la santé de votre bébé. En 2017, 60 millions de consommateurs révélait dans une étude que sur 12 marques de couches jetables, 10 contenaient des substances toxiques, comme le glyphosate.
De quoi est composée une couche lavable ?
Les couches lavables sont toujours composées de deux parties : la partie absorbante et la partie imperméable. La partie absorbante peut se présenter sous forme de couche lavable classique ou de lange (simple ou performé). La couche est la plupart du temps composée de coton, mais il est aussi possible d’en trouver en bambou et tencel, deux matières très absorbantes, idéales pour les nuits et les siestes. À cette partie absorbante, s’ajoute la partie imperméable, aussi appelée une culotte de protection. La culotte de protection est une enveloppe extérieure imperméable qui se réutilise 2 à 3 fois avant lavage. On la trouve souvent en PUL, un tissu enduit, imperméable et respirant souvent utilisé pour les couches, mais elle peut aussi être en polaire, ou en laine.
La couche lavable, comment ça fonctionne ?
Il existe 3 types de couches lavables :
La TE1 (Tout en 1), pour les plus sceptiques : C’est l’option la moins contraignante et la plus proche des habituelles couches jetables. Pas de question à se poser : on met une couche et quand elle est souillée, on la place dans le sac à couches, direction la machine ! Ce format “tout en un” est idéal pour débuter avec les couches lavables. Deux modèles existent :
Le premier avec une poche cousue sur la partie imperméable dans laquelle on glisse les inserts (on mettra donc le voile sur la poche).
Le second où les inserts sont directement cousus sur la couche (on posera alors le voile sur les inserts directement). Son bémol : il vous faudra un grand nombre de couches “intégrales”, ce qui nécessite un investissement de départ plus important.
La TE2 (Tout en 2), la plus classique : La couche TE2 est légèrement différente de la TE1. Les inserts se posent directement dans la couche. La culotte extérieure est imperméable et contient une poche, cousue depuis l’intérieur. C’est dans cette poche que se pose le lange ou les inserts. Ce système permet de changer et laver uniquement l'insert pendant 2 à 3 changes, sans laver la couche. C’est plus économique et plus écologique !
La TE3 (Tout en 3), la plus économique Sur le modèle TE3 tout est détachable. La culotte extérieure imperméable, se lave séparément de la poche, et séparément de l’insert. Vous aurez besoin de moins de culottes extérieures, puisque seuls les inserts changeront à chaque fois et que la couche, elle, pourra être gardée toute la journée.
Alors, prêt à franchir le pas ?
D’abord, souvenez-vous que personne ne vous demande d’être parfait et 100% lavable ! Pour tenir dans la longueur, mieux vaut s’accorder un peu de répit de temps en temps, en gardant un petit stock de couches jetables pour les vacances, les déplacements, les nuits difficiles...
Et si vous hésitez encore, les services de location de couches lavables peuvent être la solution ! C’est très simple de s’y inscrire, c’est économique et vous pourrez prolonger autant que vous le souhaitez la période de location, avant de vous décider à en acheter.
De nombreux parents sont passés par la location avant de se lancer ! C’est notamment le cas de Marine, mère de Léonard, 18 mois, qui souhaitait les essayer avant : “Voilà un an que nous utilisons des couches lavables pour notre petit garçon et ça fonctionne très bien. Certes, c’est un investissement au début. C’est pour ça qu’on a d’abord essayé avant d’acheter grâce à un service de location de couches lavables. Il faut être sûr du modèle que l’on prend en fonction de la morphologie de son enfant. Et puis sur le long terme, c’est tellement plus écologique et plus économique !”.
N’hésitez pas à jeter également un œil sur les plateformes de seconde main dédiées à la puériculture pour acheter des couches lavables d’occasion.
Les couches lavables ont une utilisation plus contraignante : le lavage des langes, l’application des inserts, etc. Cela demande un temps d’adaptation, et un investissement au démarrage. Mais les frais sont rapidement amortis !
Sur le long terme, votre investissement sera rentabilisé. Et opter pour des couches lavables, c’est opter pour plus de propreté : finie la pollution (même les voiles jetables sont biodégradables), et finis les produits toxiques sur les fesses de votre bébé.
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