Économique, durable et simple d’emploi, le vélo électrique coche toutes les cases pour réduire son impact environnemental tout en se facilitant la vie. Et si aujourd’hui, j’ai fini par acheter mon propre vélo, tout a commencé avec une location longue durée de vélo électrique. Je vous raconte ma folle aventure !
De mon propre aveu, je suis une personne qui cherche toujours à optimiser mon temps à la minute près. Pour vous donner une idée, je suis typiquement cette femme dans le train qui sort son ordinateur dès son entrée dans le wagon. Alors vous imaginez bien qu’il ne m’a pas fallu longtemps avant de chercher à réduire mes 15 minutes de marche pour arriver au métro le plus proche. De la location de vélo électrique à l’achat de mon propre vélo, revenons ensemble sur les moments forts de ma transition.
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J’aime, je n’aime pas : le vélo électrique
En matière de moyens de transports éco-responsables, le vélo à assistance électrique (VAE) est l’une des options les plus sollicitées. Moins fatigante que le vélo classique, plus économique et plus écologique qu’une voiture, on comprend l’enthousiasme du moment pour ce symbole de la mobilité verte. Et lorsqu’on sait que 80% des déplacements que nous effectuons en voiture pourraient se faire avec un vélo (1), la solution semble en effet séduisante.
Lorsque ma belle-soeur m’a présenté toute fière son fameux vélo électrique il y a 2 ans, ni une, ni deux, j’ai tout de suite saisi l’occasion d’essayer et je suis montée en selle. Expérience peu concluante… j’ai eu très peur de la vitesse à laquelle je dévalais les pistes cyclables. Et même une fois ce facteur maîtrisé, entre les plots, les bus, les scooters et les piétons, le trajet était loin d’être serein !
En clair, ma première expérience du vélo électrique était plutôt mitigée, mais elle avait éveillé ma curiosité. Je me suis donc décidée à sauter le pas et à tester une vraie location de VAE.
La location de vélo électrique, bonne ou mauvaise idée ?
Lorsqu’on se lance dans l’aventure de la location longue durée de vélos électriques, on ne tombe pas sur la location de ses rêves dans l’immédiat. Je parle de la formule à la fois pas trop chère, sur le temps long et avec des vélos de qualité. Pour ma part, il m’a fallu 3 essais avant de trouver mon bonheur.
1 - Dans un premier temps, je me suis laissée convaincre par la marque néerlandaise Swapfiets. Avec ses deux formules, dont un abonnement de 6 mois, résiliable chaque mois, et une formule sans engagement, la marque promet flexibilité à ses utilisateurs. Néanmoins, bien que réglé, le vélo restait relativement grand et du haut de mon mètre 68, rien que monter dessus relevait déjà de l’épreuve. Relativement chère et pas très sécurisante, j’ai vite mis le cap vers une autre alternative.
2 - Je me suis ensuite essayé à Jump, le service de vélos électriques mis en place par Uber. Vous louez votre vélo au jour le jour pour profiter de vélos conditionnés et agréables à l’emploi. Seul problème, la location se paye au trajet (centimes par minutes), ce qui revient à terme plus cher qu’un pass navigo. J’ai donc gardé l’alternative pour les cas de derniers recours puis j’ai cherché une location plus rentable.
3 - Par finir, c'est le service de Véligo qui a accaparé toute mon attention : Vu le prix relativement élevé d’un vélo électrique, ce service de la région Ile de France permet de tester ce nouveau mode de transport écologique en situation réelle, avant de se décider. Autant vous dire qu’avec une gamme de vélo d’aussi grande qualité, ma décision était déjà prise dès le premier coup de pédale. On ne peut résister à ses 3 modes d’assistance, ses 70 km d’autonomie, son moteur placé sur la roue avant qui permet un lancement bien plus léger, et enfin son service client et de maintenance très efficaces.
Ainsi sur le plan du confort d’utilisation, mon coup de cœur revient à Véligo. Néanmoins, mes étoiles dans les yeux disparaissent dès lors qu’on aborde son temps de location. Au prix de 40€ par mois, vous avez le droit de conserver ce petit bijou pour seulement 6 mois…9 maximum si vous prolongez l’essai. Impossible donc de garder sa monture passé ce délai.
Vous l’aurez compris, la location de vélo électrique est une alternative très confortable à la voiture, les offres sont multiples et s’adaptent à vos critères. Néanmoins une location reste une location et si l’on veut éviter la frustration et les peines de coeur il n’y a qu’une seule solution : s’acheter son propre vélo électrique.
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L’alternative la plus durable reste l’achat de son propre vélo électrique
Me voici donc, après avoir expérimenté la location, à écumer les sites pour trouver le VAE parfait à mon utilisation quotidienne. Seule différence, maintenant je sais comment le choisir : je veux le même modèle que véligo mais définitivement à moi ! Après plusieurs essais, je m’oriente vers la marque Peugeot. Bien sûr, ce choix est personnel, alors n’hésitez pas à visiter notre comparatif sur les vélos électriques ou celui des vélos d'occasion reconditionnés lorsque vous décidez de faire votre sélection.
Conscient que tous les budgets ne peuvent pas se permettre l’achat d’un vélo électrique, le Kaba vous a référencé un guide indiquant, en fonction de votre région, les subventions et aide à l’achat mis à votre disposition pour vous aider à vous équiper de votre premier vélo électrique. Sinon, vous avez toujours la possibilité de rendre électrique votre vélo quotidien.
En conclusion, après quelques années d’utilisation, mon constat c’est que le vélo électrique a changé ma vie et je pèse mes mots. Toutes ces petites actions du quotidien, comme ne serait-ce qu’aller acheter sa baguette, étaient devenues une corvée pour moi. Le vélo m’a permis de fluidifier mon quotidien. Et petite victoire supplémentaire, c’est qu’il est très vite devenu un indispensable pour la famille. Avec des enfants qui ne roulent plus qu’à vélo et un conjoint qui vient de souscrire à Véligo, j’avoue que je ne suis pas peu fière de mon effet papillon !
On le sait, il est difficile d’entamer sa transition écologique ou de la maintenir. Il faut reconditionner sa manière de consommer et de voir le monde. Mais voyez le bon côté des choses, chaque geste compte, même ceux aussi simples que de pédaler.
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