Les métiers de la transition écologique : pour gagner sa vie sans ruiner la planète !

Bien sûr, les critères géographiques et de salaires restent primordiaux dans le choix d’un poste, mais de plus en plus de personnes sensibilisées à l’écologie recherchent un métier aligné avec leurs valeurs. En effet, manger bio et rouler à vélo, tout en travaillant dans un secteur destructeur, peut entraîner une dissonance cognitive, voire réelle une souffrance psychologique ! Le retour à la terre est toujours une option mais les entreprises ont également besoin d’une main-d’œuvre déterminée pour réussir leur transition. Si vous êtes étudiants, en reconversion ou juste en quête de sens, voici tous nos conseils pour intégrer un métier de la transition écologique… ou intégrer la transition écologique dans son métier !

Quels sont les métiers de la transition écologique ?

Les secteurs porteurs de la transition écologique

La transition écologique et la sobriété sont-elles compatibles avec le plein-emploi ? Pour leurs détracteurs, moins de consommation revient à moins de business, moins de transactions…de là à la récession, il n’y a qu’un pas ! Il est vrai que l’économie actuelle n’est compatible avec un monde écologiquement soutenable. Pourtant, la transition écologique concerne tous les secteurs et tous les métiers puisque tout est à changer ! À tel point qu’il serait d’ailleurs préférable de parler de « révolution » plutôt que de « transition ».
Dans son Plan de Transformation de l’Économie Française publié en 2022, le Shift Project démontre néanmoins que la décarbonation de l’économie entraînerait une croissance nette de la demande de main-d’œuvre de l’ordre de 300 000 emplois à horizon 2050. 800 000 emplois disparaîtraient (dans la pétrochimie, dans la construction de logements neufs ou dans l’industrie automobile). En contrepartie, 1,1 million d’emplois seraient créés. L’agriculture générerait à elle seule 500 000 emplois, sans compter la rénovation des logements, l’essor du vélo, la relocalisation de certaines industries (du textile notamment)…Les métiers de la sensibilisation, de la formation et de la communication ne sont pas en reste pour embarquer tous les citoyens dans cette incroyable aventure. Ce n’est pas Le Kaba qui vous dira le contraire !
 

Des formations à la carte

Si vous êtes étudiant ou en reprise d’études, vous bénéficiez d’un vaste choix ! Au-delà des métiers scientifiques « classiques » de l’environnement et de la nature (qualité de l’eau, biodiversité, climatologie, etc.), les cursus des universités et des grandes écoles proposent de plus en plus de spécialisations liées à la transition écologique. L’université Paris 1 Panthéon la Sorbonne héberge par exemple un master ironiquement dénommé FRIC (Finance Responsable, Information et Communication). La plupart des écoles d’ingénieurs proposent aujourd’hui des diplômes spécialisés en énergies renouvelables, bâtiment durable, économie circulaire. Cette dernière devra en effet devenir un réflexe de chaque instant dans l’économie du futur ! Le droit n’est pas en reste avec des parcours dédiés au droit de l’environnement, les cursus liés à la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) se multiplient, etc.

Rester ou partir, telle est la question !

Vous avez déjà un emploi dans une entreprise qui ne correspond pas ou plus à vos valeurs ? La question de partir vous taraude ? Vous n’êtes pas seul. En France, une étude menée par les Amis de la Terre, l'Institut Rousseau et l'Institut Veblen révèle que 80 % des 266 cadres et ingénieurs interrogés travaillant dans le secteur du gaz et du pétrole envisagent une reconversion. Récemment un pilote de ligne a fait le buzz en quittant son métier passion après avoir pris conscience de l’ampleur du désastre climatique. Malheureusement, lorsqu’on a un crédit à payer et des bouches à nourrir, il n’est pas toujours possible de quitter son job. Si vous en profitiez pour changer la donne de l’intérieur et intégrer les enjeux de la transition à votre métier sans pour autant démissionner ?

Pour davantage d’efficacité, il peut être utile de développer de nouvelles connaissances et compétences. L’idéal ? Une formation courte et si possible en ligne ! C’est ce que proposent par exemple l’école Indigo avec sa formation en ligne « piloter une transition climat » sur six semaines ou l’Institut Supérieur de l’Environnement avec sa formation « RSE, environnement, biodiversité » dispensée en 70 heures. Vous vous sentirez ainsi plus légitime pour insuffler le vent du changement dans votre organisation. La stratégie des entreprises doit évoluer et elles doivent se sentir poussées par leurs employés (et inversement). Si vous ne vous sentez pas entendu, sachez que vous pouvez vous appuyer sur les représentants du personnel qui bénéficient désormais de prérogatives environnementales au sein du Comité Social et Économique (CSE). Enfin, pourquoi ne pas rejoindre Printemps Écologique, le premier écosyndicat qui œuvre à la transformation écologique et sociale des organisations ?

Pour faire bouger votre entreprise de l'intérieur, rendez-vous sur kaba-impact.fr ! L'équipe Le Kaba accompagne les entreprises dans leur transition écologique et forme les salariés aux enjeux climatiques et solutions.

Des sites dédiés aux offres d’emploi de la transition

jobs.makesense.org, monjobdesens.com… ces dernières années, un certain nombre de sites internet dédiés aux métiers de la transition écologique et sociale ont vu le jour : vous y trouverez des offres d’emplois, mais aussi des conseils, de l’accompagnement et de la formation pour dénicher le job qui répond à vos valeurs.

Vous ne trouvez toujours pas votre bonheur ? Pourquoi ne pas créer votre propre job et vous lançant en free-lance ou en créant une entreprise sur un thème qui vous anime ? Après tout, les marques éco-responsables mises en avant par Le Kaba montrent que c’est possible ! Pour structurer votre projet et ne pas rester seul face aux difficultés, faites-vous aider ! Ecopreneur vous accompagne dans la création d’une entreprise écologique et éthique. N’hésitez pas non plus à rejoindre les associations de professionnels comme Réseau Vrac & Réemploi, mais aussi les multiples dispositifs locaux qui accompagnent les créateurs d’entreprise. C’est bien connu : tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !